La présence aux pieds des Tours d’un centre commercial à l’architecture d’une station de sports d’hiver apparaît à chacun indigne d’un centre ville historique. La violence qu’inspirent ses façades de bunker engendre de multiples nuisances, auxquelles s’ajoutent les émanations relâchées hiver comme été.
Transformer les façades - bunker du Centre Bourse en vitrines paraît élémentaire et de bon sens, tout autant que rectifier son alignement dans le respect de la loi d’urbanisme, curieusement ignorée jusque là.
Négligé jusque-là, l’espace public de la Zac de la Bourse mérite une réhabilitation d’envergure. Il ne s’agit plus d’avancer par à coups en parsemant le sol de bites d’interdiction, ou de poteaux d’annonce du Centre commercial au design ringard. Il convient de penser l’espace sérieusement tout autant que sereinement. Et tenir compte de l’approche vécue de l’intérieur par les habitants, porteuse de solutions plus pertinentes qu’une expertise extérieure,
En octobre 2009 le Jardin des Vestiges s’est transformé en Musée du Port Antique, ouvert sur la rue Henri Barbusse.
Cette première émancipation du centre commercial, dont le Musée était dépendant (Il reste toutefois fermé le dimanche) laisse présager à terme une autonomie salutaire.
Il fut une époque où le Jardin accueillait sur ses pelouses un festival de jazz ouvert à tous. Souvenir d’une respiration lointaine.
Les Tours elles-mêmes ont encore beaucoup à faire pour tirer partie des potentialités qui sont les leurs. Leur implantation est-ouest permet d’ores et déjà un ensoleillement maximum en hiver, une ventilation permanente en été. Reste qu’elles pourraient bénéficier de l’énergie solaire pour obtenir de l’eau chaude. La question est actuellement à l’étude qui permettrait une meilleure adaptation énergétique.
Dans le cadre de la candidature de Marseille Provence 2013, « les Labourdettes » se proposent de constituer un réseau d’échange d’expériences avec les habitants d’autres Tours en centre ville, ailleurs dans le monde.
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